Pas facile de faire ce choix, ce choix de partir. “J’y vais”, “j’y vais pas” si vous ne vous sentez plus à votre aise dans votre emploi actuel,  je suis certaine que vous vous dites ça. Vous avez peut être même régulièrement des phases d’énervement et vous vous dites “j’en ai marre, cette fois-ci c’est la bonne, je démissionne” mais sans jamais le faire.

Quelque soit la raison de votre envie de départ d’ailleurs, vous n’aimez plus ce que vous faites, vous ne supportez plus votre hiérarchie ou alors vous n’êtes tout simplement plus alignée avec votre poste actuel, c’est vrai que c’est angoissant, c’est un changement terrifiant, je comprends. Vous hésitez à franchir le 1er pas parce qu’il n’y aura pas de retour en arrière possible vous le savez ! 

Et puis mine de rien, on l’aime notre petite zone de confort, elle nous rassure. Parce qu’envisager de partir, ce n’est pas très rassurant, c’est partir vers un avenir incertain. Et du coup votre cerveau fabrique des excuses pour vous protéger et vous laissez dans votre zone de confort. Donc on se fabrique des excuses que je qualifie de mauvaises parce qu’elles vous empêchent de partir de cet endroit où vous ne vous sentez plus très bien et elles vous empêchent de passer à l’action pour vous construire un avenir plus épanouissant.

Bon, je passe à cette fameuse liste de mauvaises raisons :

1. Je ne fais pas partie de ceux qui abandonne

Je me reconnais tout à fait dans cette mauvaise raison. C’est ce que je me suis répétée pendant des mois d’autant plus que j’étais à la direction de l’entreprise. Pour moi c’était inenvisageable de partir, je me voyais comme le capitaine qui quittait le navire ! Mais maintenant avec le recul, je peux vous dire que quittait un travail dans lequel on ne se reconnaît plus et bien c’est juste du bon sens !

En plus, restez dans ce travail avec ce mal être que vous ressentez, c’est courir à votre perte. Vous allez vous sentir de moins en moins bien, vous allez perdre votre énergie et vous allez perdre en efficacité et devenir moins bonne dans ce que vous faites. Donc au final tout le monde est perdant !

2. Ca va aller, les choses vont s’améliorer

C’est un peu jouer les autruches vous ne pensez pas. Votre mal être ne s’est pas installé en 2 jours, c’est quelque chose qui s’est installé petit à petit, peut être de façon très sourde et discrète. Alors penser que les choses vont s’améliorer en un claquement de doigts, euh, ça me fait doucement rire. Ok ça peut arriver mais vous n’avez pas plutôt peur que la situation empire.

En tout cas, moi c’est ce qui m’a fait peur. J’avais vraiment peur que la situation s’envenime. A un moment donné vous êtes au stade où vous sentez que votre organisme ne pourra pas en supporter plus. J’ai vu trop de personnes rester dans leur emploi en croisant les doigts pour que cela s’améliore mais croiser les doigts et attendre que comme par magie les choses s’arrangent je ne sais pas si ça fonctionne vraiment en tout cas moi je n’étais pas  du tout prête à parier là-dessus. Je ne suis pas du genre à croire à la bonne étoile ou la bonne fée qui va passer par là, moi je crois plutôt en la capacité des êtres humains à évoluer, grandir et progresser.

3. Je n’arriverai jamais à créer mon entreprise

Alors oui, c’est sûr que si vous restez derrière votre bureau à râler, à marmonner, à serrer les dents et à ne rien faire pour changer la situation, alors oui je confirme vous n’allez pas réussir à créer votre entreprise.

Là, il y a 2 écoles : 

• il y a celles qui préfèrent commencer la création de leur entreprise et en parallèle rester salariées. C’est plus rassurant je comprends, mais il faut réussir à jongler entre un job que l’on ne supporte plus, qui nous apporte du mal être et qui nous pompe notre énergie, et, l’aventure de la création d’entreprise qui demande justement beaucoup d’énergie et de motivation. Moi je ne trouve pas ça simple, mais je sais que parmi vous il y a des supers nanas qui vont réussir à le gérer !

• et de l’autre côté, il y a celles qui préfèrent partir avant de se lancer dans la création de leur entreprise. Elles trouvent ça stimulant de ne pas avoir de ceinture de sécurité et d’avoir un ultimatum pour créer leur entreprise. Je peux vous assurer que pour avoir connu cette situation, on trouve en nous des ressources insoupçonnées jusque-là. Et ça marche !

Il faut avoir confiance en vous et en vos capacités !

4. Si je pars, je vais perdre mon salaire, mon statut, mes avantages, ma voiture de fonction…

et j’en passe

Évidemment que quitter son entreprise ça a un prix. Il faudra faire une croix sur certains avantages. Moi par exemple, en quittant mon job je me suis retrouvée piétonne ! J’ai dû laisser une magnifique voiture que j’adorais sur le parking de l’entreprise. Et bien, je vous rassure, tout va bien, elle ne me manque pas tant que ça cette superbe voiture, j’ai revu mes exigences à la baisse et franchement tout va bien ! Bon là je plaisante mais je vous pose une question simple : “Quel est le prix pour rester dans un travail qui ne vous rend plus heureuse?”

Moi je pense que ce coût peut être assez élevé, vous allez ruiner votre santé, écraser votre confiance en vous  et peut être foncer droit dans le mur et arriver jusqu’au burn out ou la dépression ! Honnêtement si vous ne supportez plus votre travail, ne restez pas pour les avantages, vous allez y laisser votre santé et c’est très difficile de se relever derrière. Lancez vous dans cette aventure formidable de l’entrepreneuriat, avec peut être moins d’avantages au départ mais dans laquelle vous allez vous épanouir et vous sentir heureuse.

5. J’ai trop investi dans ce travail pour partir

Oui, c’est vrai vous avez peut être fait beaucoup de sacrifices, vous avez peut être passé beaucoup de temps et vous avez peut être mis beaucoup d’énergie dans votre emploi actuel mais soyez réaliste. Ca ne fonctionne plus pour vous aujourd’hui et puis n’oubliez que vous avez touché un salaire pour rémunérer le temps passé dans ce travail, ce salaire vous a peut être permise d’acheter votre maison, votre voiture ou tout simplement de vous payer des voyages. Et puis vous avez très certainement développer des compétences qui vont vous servir dans votre vie d’entrepreneuse. Donc rien n’est perdu.

6. La conjoncture n’est pas bonne

Bon celle-là, elle me fait bien rire. Prenez les actualités depuis je ne sais pas les années 60, écoutez ou lisez  les archives des journaux de l’époque, c’est super drôle comme exercice. En fait, la conjoncture n’est jamais bonne ! Il y a toujours des chiffres de chômage affolant, un nombre d’entreprises qui se cassent la figure énorme, une crise économique, une pandémie…etc. Ce ne sera donc jamais le bon moment. Je crois que c’est la pire des mauvaises raisons, celle-ci, vous ne trouvez pas? 

Et voilà, j’en ai fini avec cette liste. Que des mauvaises excuses, ce sont même des fausses excuses qui vous empêchent de quitter votre emploi actuel. Ou alors, c’est que finalement vous êtes bien dans ce job et que vous êtes juste une râleuse et que vous râler pour râler ! 

Mais si vous ne supportez plus votre travail et que vous aspirez à créer votre entreprise, partez ! Osez sortir de votre zone de confort, et donnez vous les moyens de la construire cette super entreprise qui vous fait envie, qui vous correspond et qui va vous permettre de vous épanouir. Faites vous confiance et ne vous sous-estimez pas. Vous avez des ressources insoupçonnées sous le capot, apprenez à les utiliser !

Si vous souhaitez aller plus loin, que vous n’arrivez pas à avancer dans votre projet et que vous auriez bien besoin d’un coup de pouce : je vous suggère d’accéder à la page https://www.lysi-up.fr/creermonentreprise/ où je mets à votre disposition l’indispensable pour réussir votre création d’entreprise.